Aucun défenseur des animaux, aucun écolo digne de ce nom, aucun média ne s'exprime contre ce génocide car c'est un génocide dans le règne animal. Plusieurs millions de carnards et oies abattus sur l'autel du fric soutenus par des politiques pour des éleveurs sans scrupules qui gavent ces animaux pour vendre sur des marchés selon encore une tradition barbare indigne de notre époque. Il serait intéressant qu'un virus contamine l'être humain et qu'on abatte une multitude même parmi des êtres sains pour éviter que celui-ci se propage. Ce que l'on fait subir aux animaux, l'homme le payera au prix fort.

Canards prenant leur envol

Et pour conclure voici l'article, il y a 4 ans, d'une étudiante Altana Otovic. Celui-ci a été écrit sur son blog :

Foie gras : un génocide bien français

Voici que l’année s’achève, égrenant ses derniers jours tandis que les foyers entassent leurs victuailles avant les festins successifs de Noël et du Nouvel An. Parmi les mets les plus appréciés, l’on trouve le sempiternel foie gras. La décennie fut faste pour les industriels : la production a augmenté de 25 %, atteignant ainsi les 19 500 tonnes. Les ventes ont aussi progressé de 5 % ces dix derniers mois, au mépris des animaux, éternels oubliés de la modernité, derniers servis du progrès.

Aux conditions d’élevage déjà inhumaines s’ajoute le gavage, deux fois par jour, des canards et des oies.
Tout cela est bien connu et internet fournit au sujet de ce vaste carnage d’innombrables documents.

Mais que font les esprits qui s’émeuvent de la barbarie halal et casher face au massacre bien français du foie gras, dont notre pays offre 75 % de la production mondiale ?
Au nom du sacro-saint terroir dans lequel il fait bon se vautrer, l’on cautionne encore la cruauté consternante. L’on cautionne 37 millions de canards et 700 000 oies gavées chaque année. L’on cautionne des femelles broyées dès la naissance et des canetons emprisonnés dans des cages minuscules, gavés jusqu’à l’implosion, bourrés par un tuyau jusqu’à en faire des boules de chair difformes, dévorés par une douleur insoutenable et déchirante, rendus malades et infirmes : foies hypertrophiés atteignant dix fois leur volume originel, stéatoses hépatiques, diarrhées, halètements, graves problèmes de respiration, compression des sacs pulmonaires, dermatites… Pour un petit morceau de bouffe que seule la coutume a rendu succulente, l’on cautionne une cruauté d’autant plus écœurante qu’elle est inutile. Pour un plaisir aussi accessoire qu’occasionnel, l’on choisit de se rendre bourreaux et complices d’un véritable génocide silencieux.

Mais quel esprit pervers a eu le premier l’idée d’une expérimentation si infâme et par quelle aberration perpétuons-nous cette ignoble tradition ? Quelle est cette maladie étrange qui nous a privés de notre capacité à nous indigner devant la cruauté ? Quel est ce trouble qui nous a menés à nous habituer à l’horreur au point de ne plus la reconnaître lorsqu’elle se présente à nous ?

Là est la plus belle ruse des industries morbides et répugnantes : parvenir à une consommation aveugle et machinale où l’acheteur voit la carne, pas l’animal. Le fruit de la barbarie la plus inouïe est enveloppé sous cellophane et dépouillé des marques du supplice, épargnant aux gens le dégoût peu rentable.

Croire que l’horreur peut engendrer autre chose que l’horreur revient à penser que le vautour peut enfanter la colombe : l’on déplore la violence qui gangrène notre monde alors qu’elle prend sa source dans des abattoirs qui ne survivent que parce que les gens consomment ce qui en sort. Soyez-en sûr : si vous arrêtez d’acheter, ils arrêteront de tuer et il ne tient qu’à nous de soustraire les animaux à ce sort odieux qu’est le gavage.


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