Film américain de Bryan Singer avec Brandon Routh, Kevin Spacey, Kate Beckinsale. (2 h 34.)
Depuis Superman IV, de Sidney J. Furie, en 1987, la profession de superhéros au cinéma a considérablement évolué. Plus sombres, comme Batman, moins soumis aux impératifs catégoriques de la morale, comme les X-Men, plus sensibles, comme Spider-Man, les superhéros contemporains vivent dans un monde dont à disparu l'idéal de justice et de vérité que montrait Superman.
On ne sera donc pas surpris de constater, dès les premières séquences de Superman Returns, que le retour du héros dans les plaines du Kansas (après un voyage de cinq ans consacré à la visite des ruines de la planète Krypton) prend l'allure d'un chapitre des Evangiles. Après avoir embrassé sa sainte femme de mère terrestre (Eva Marie Saint, dont on se demande, vu le peu d'emploi que lui trouve le metteur en scène, si son patronyme n'est pas la seule raison de sa présence), Superman reprend la route de Metropolis pour "guider l'humanité vers la lumière", comme son père le lui a ordonné.
Sur son chemin son vieil ennemi Lex Luthor (Kevin Spacey), qui a trouvé le moyen de produire de la kryptonite, et Lois Lane. On se souvient que, sous son nom terrestre de Clark Kent, Superman a trouvé un poste de journaliste au quotidien Daily Planet et qu'il y est tombé amoureux de Mlle Lane, qui n'aime pas Clark Kent mais est folle de Superman.
Pendant l'absence de ce dernier, Lois a donné naissance à un petit garçon et s'est mise en ménage avec le neveu du patron du Daily Planet. Après avoir signifié son retour aux affaires en arrêtant un Boeing 777 dans sa chute, neutralisé un dangereux braqueur et multiplié les interventions dans toutes les grandes capitales identifiables en un plan, Superman doit mettre de l'ordre dans ses affaires privées tout en sauvant le monde du plan machiavélique de Lex Luthor.
Ce film est particulièrement critiqué mais par qui ? Par des gens qui ne sont même plus capables d'avoir une âme d'enfant, ils sont sans intérêt. A chacun de se faire sa propre opinion et qui vivra verra...