Une immense plaque sous-marine située près de la Grande Barrière de corail, au large de l'Australie, montre les premiers signes d'un effondrement qui pourrait provoquer un tsunami, ont indiqué des scientifiques vendredi 21 décembre.

Des géologues marins de l'université James-Cook en Australie utilisent depuis 2007 des techniques de pointe pour cartographier en 3D les endroits les plus profonds et les plus inaccessibles de la Barrière. Ils ont ainsi découvert des dizaines de canyons sous-marins.

Lors d'une récente expédition, ils ont repéré une plaque d'environ 1 km3, vestige d'un très ancien glissement de terrain sous-marin, perchée sur le plateau continental. "Les glissements de terrain sous-marins sont un phénomène géologique connu et bien documenté, mais nous ne savions pas s'il y en avait près de la Barrière de corail", a indiqué le géologue Robin Beaman.

"BLOC ÉNORME"

"Nous avons trouvé ce bloc énorme, qui ressort. Il est posé en haut d'un canyon sous-marin, il va vers la pente et il est au début du processus d'effondrement", a ajouté le scientifique. Personne ne peut prévoir quand cela se produira, "demain" ou dans des dizaines d'années, "mais il est important de savoir que c'est là", a-t-il dit. "Il est absolument certain que cela va s'effondrer et, lorsque ça tombera, ce sera une chute d'un kilomètre dans le bassin au-dessous."

"Cela provoquera un tsunami localisé qui affectera la côte de l'Etat du Queensland, à environ 70 kilomètres de là, a déclaré le géologue. Nous ne voulons pas angoisser les gens, mais nous devons savoir que c'est là et ce qui se passera quand ça tombera." Les scientifiques ont effectué cette découverte alors qu'ils étaient en mission sur le Southern Surveyor, un vaisseau de la marine scientifique australienne.

En ce 19 août, la Terre a épuisé son « budget écologique » annuel : l'ONG américaine Global Footprint Network souligne le « jour du dépassement », soit la date approximative à laquelle notre consommation de ressources naturelles excède la capacité annuelle de la planète à les renouveler.


Nous en sommes actuellement à "1planète,5" pour l'année. Cela veut dire que l'humanité vit à crédit.

D'année en année, la date du « jour du dépassement » est avancée. Cette année, elle arrive un jour plus tôt que l'an dernier.

Au début des années 2000, on atteignait ce seuil au début octobre, ce qui se traduit par un recul d'un mois et demi en 14 ans.

Si l'on remonte en 1961, toujours selon les estimations de l'ONG, l'humanité n'utilisait que les trois quarts des capacités de la Terre pour se nourrir, se couvrir et s'abriter, tout en absorbant les gaz à effet de serre.

Le seuil critique a été dépassé dans le milieu des années 1970, où la consommation de l'humanité a dépassé la capacité de la planète à renouveler les ressources consommées.

Plusieurs facteurs sont avancés pour essayer de contrer cet épuisement mais curieusement la  démographie n'y est pas mentionnée et pourtant c'est l'un des problèmes majeur. Cette civilisation n'ayant pas été capable de controler cette fameuse démographie.

De toute façon il n'y a aucune solution et nous avons depuis longtemps dépassé la ligne rouge.

Cette civilisation est en bout de course et va finir, comme toutes les précédantes, dans un effondrement général car l'homme est incapable de gérer sa propre planète.

 

Les sols gelés de l'Arctique se sont invités, mardi 27 novembre, dans les sables brûlants du Qatar. A Doha, où se tient jusqu'au 8 décembre la négociation internationale sur le climat, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a sonné l'alerte sur la menace que fait peser la fonte du pergélisol sur le réchauffement.

glace fonte

Véritable bombe à retardement, la fonte de ce permafrost, qui représente environ un quart de la surface des terres de l'hémisphère Nord, doit être désormais prise en compte dans les modèles climatiques, a recommandé mardi, à Doha, Kevin Schaefer, chercheur à l'Université du Colorado et auteur principal d'un rapport sur le sujet pour le PNUE.

Avec la hausse rapide des températures dans les régions arctiques, le permafrost "est déjà en train de fondre", a souligné le chercheur. "Le permafrost est l'une des clefs de l'avenir de notre planète (...). Son impact potentiel sur le climat, les écosystèmes et les infrastructures a été négligé pendant trop longtemps", a déclaré dans un communiqué Achim Steiner, directeur général du PNUE.

Chaque année, 17 000 alpinistes lancés à la conquête du mont Blanc, le toit de l'Europe, empruntent le couloir du Goûter. Mais depuis mardi 21 août cette voie est déconseillée en raison des chutes de pierres, de plus en plus fréquentes, liées aux fortes chaleurs de ces derniers jours. Avec la hausse des températures, les blocs retenus par le gel se détachent.

La mise en garde, qui émanait dans un premier temps de la mairie de Saint-Gervais-les-Bains, a été vite relayée par la préfecture de Haute-Savoie : "Compte tenu des conditions climatiques, ce couloir, toujours très exposé à des chutes de pierres, est actuellement très dangereux. Pour des raisons de sécurité, il est fortement recommandé de renoncer ou de différer sa course par cette voie." Un message bien compris par les compagnies de guides de Saint-Gervais-les-Bains et de Chamonix, qui ont reporté les expéditions prévues par ce passage jusqu'à nouvel ordre.

mont blanc

Selon une étude de la Fondation Petzl publiée en juillet et menée en concertation avec la municipalité saint-gervolaine, le couloir du Goûter (3 340 m), parfois baptisé "Couloir de la mort", concentre une grande partie des accidents graves qui se produisent lors de l'ascension du mont Blanc.

Entre 1990 et 2012, la Fondation a recensé 77 morts entre les refuges de Tête-Rousse et du Goûter, dont une grande partie dans le couloir. Or, selon Météo France, les températures à cette altitude ne sont pas redescendues en dessous de zéro degré depuis le 16 août. "En ce moment, les pierres tombent même la nuit à cause des températures très élevées", souligne le maire de Saint-Gervais-les-Bains, Jean-Marc Peillex (divers droite).

C'est en 1976 qu'en raison du réchauffement climatique, le printemps – pas celui du calendrier mais celui des arbres et des fleurs – a commencé à arriver un chouïa plus tôt chaque année. En moyenne, ce glissement n'est, pour le moment, que de l'ordre de deux ou trois jours. Il est néanmoins important de se projeter dans le futur et de pouvoir prédire la réponse des plantes à la hausse accélérée des températures annoncée par les climatologues durant ce siècle. Important voire crucial car les modifications de l'« horloge interne » des végétaux ont des effets sur le reste de la chaîne alimentaire, sur l'efficacité de la pollinisation, sur l'agriculture, etc. Il se peut par exemple que les arbres fruitiers et leurs pollinisateurs ne soient plus synchronisés.

C'est pour cette raison que les écologues, depuis une vingtaine d'années, mènent des rechauffement plante1expériences grandeur nature dans lesquelles ils simulent, de manière artificielle et à petite échelle, le réchauffement à venir sur des communautés de plantes (voir un exemple ici et un autre là). Pour ce faire, ils modifient différents paramètres comme la température ou le taux de dioxyde de carbone, parfois pendant plusieurs années. Toute la question est de savoir si ces expérimentations, confinées, donnent des résultats fiables, si elles prédisent correctement la réponse des plantes aux changements de leur environnement. Les seules tentatives de confrontation entre la réponse induite artificiellement et celle que l'on observe dans la nature n'ont été faites que de manière ponctuelle. Dans une étude publiée par Nature le 2 mai, une équipe internationale rassemblant une vingtaine de chercheurs a vérifié si, à grande échelle spatio-temporelle, les simulations correspondaient à ce que l'on a noté sur le terrain au cours des décennies voire des siècles.

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