Un robot de la Nasa a dessiné un pénis géant à la surface de la planète rouge. Volontaire ou non, le dessin a mis le cyberespace en émoi.

penis

En envoyant des robots sur Mars, l'humanité espérait découvrir des preuves de l'existence de la vie sur la planète rouge. Mais au lieu d'en trouver, un rover martien en a laissé une, peut-être à destination des explorateurs du futur. En manoeuvrant, le robot a dessiné un gigantesque pénis sur la surface de Mars, comme l'a relevé un membre du forum Reddit. Le cliché est toujours disponible sur le site du Jet Propulsion Laboratory (JPL), l'un des centres les plus importants de la Nasa codirigé avec Caltech, l'institut de technologie de Californie. Le buzz sur le Web a été tellement important que le JPL a dû alléger sa page web pour protéger ses serveurs.

Pour l'internaute lambda, l'identification du robot est incertaine, car l'agence spatiale penis2américaine a masqué une zone de la photo. Mais la trace laissée par les roues et la forme des crans de celles-ci orientent les soupçons vers l'un des robots jumeaux, Spirit ou Opportunity, et non vers Curiosity. De son côté, la Nasa peut facilement retrouver l'ingénieur qui était aux commandes du rover puisque chaque cliché est scrupuleusement horodaté : il suffirait de comparer les données de l'image avec les plannings de l'équipe de supervision. Peut-être peut-elle aussi chercher à savoir si l'un de ses employés a récemment perdu un pari... À moins qu'un hacker n'ait réussi à pénétrer le système informatique du centre de contrôle de mission, situé au siège du JPL à Pasadena, en Californie.

Le dessin, volontaire ou non, fait le bonheur des internautes du monde entier. Si la Nasa n'a pas encore réagi officiellement, la classe politique et la presse américaines prennent l'affaire au sérieux, et en sont parfois ébranlées. Ces programmes spatiaux ont coûté des milliards de dollars, pour la fabrication, l'acheminement et la gestion quotidienne des rovers. Début 2010, l'administration Obama avait déjà coupé les crédits de la Nasa pour le programme Constellation de vols habités vers Mars, et l'aggravation de la crise financière pourrait la forcer à frapper de nouveau l'agence à la bourse.

Voici un article qui fait sourire LJBF, paru dans le monde le 15/02/2014:

soleil terre

Un quart des Américains (26 %) ignorent que la Terre tourne autour du Soleil et plus de la moitié (52 %) ne savent pas que l'homme a évolué à partir d'espèces précédentes d'animaux. C'est ce que révèle une enquête aux résultats édifiants, menée auprès de 2 200 personnes par la Fondation nationale des sciences américaine et publiée vendredi 14 février.

Sur neuf questions portant sur des connaissances élémentaires en physique et en biologie, le score moyen des réponses exactes a été de seulement 6,5. Malgré ces résultats très médiocres concernant les connaissances scientifiques, plus de 90 % des Américains interrogés se sont déclarés « très intéressés » ou « modérément intéressés » par les nouvelles découvertes médicales.

Pourtant, les Etats-Unis paraissent être relativement bien placés en ce qui concerne « l'éducation scientifique informelle ». Ainsi, près de 60 % des Américains sont déjà allés dans un zoo, un aquarium, un musée d'histoire naturelle ou des sciences et des technologies.

« POUR LE BIEN DE L'HUMANITÉ »

Par ailleurs, près de 90 % des participants à cette enquête pensent que les bienfaits de la science dépassent tout danger potentiel. Enfin, un tiers des répondants estiment que la science et la technologie devraient bénéficier de plus de financements.

Selon l'enquête, plus de 90 % des Américains estiment que les scientifiques « aident à résoudre des problèmes difficiles » et qu'« ils travaillent pour le bien de l'humanité », souligne John Besley, professeur adjoint de relations publiques à l'université de l'Etat du Michigan.

Cette enquête est effectuée tous les deux ans et figure dans un rapport sur la science et l'ingénierie que le Conseil national américain de la science remet régulièrement au président et au Congrès. Le professeur Besley a présenté les résultats de cette enquête à la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science réunie à Chicago du 12 au 17 février.

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La Chine lance samedi 16 juin un vol spatial habité, Shenzhou IX, pour son premier rendez-vous spatial avec une femme parmi les astronautes. Liu Yang, pilote de chasse de l'Armée populaire de libération (APL) de 33 ans, va devenir une héroïne pour plus d'un milliard de Chinois, alors qu'elle quittera la Terre avec ses deux compagnons Jing Haipeng, qui est déjà allé deux fois dans l'espace, et Liu Wang, à bord du vaisseau que doit lancer une fusée Longue Marche.

Le vaisseau de ce 4e vol habité chinois doit être lancé à 12 h 37 du pas de tir de Jiuquan, dans le désert de Gobi (nord-ouest). Ce premier "rendez-vous spatial", opération délicate qui requiert une haute technologie, est une nouvelle étape cruciale de la conquête de l'espace chinoise et un sujet de fierté pour Pékin qui met les bouchées doubles pour reéaliser ses ambitions spatiales. Le moment critique de la mission de dix jours sera un amarrage effectué manuellement par les spationautes, contrairement à ce qui s'était passé pour Shenzhou VIII, mission inhabitée pour laquelle toute l'opération avait été pilotée depuis une station au sol.

Huit mois de voyage dans l'espace, 567 millions de kilomètres parcourus, plus de deux années sur Mars... mais les fosses de sable martien sont de trop pour le robot Curiosity, qui a dû stopper son exploration pour revoir son plan de route, ainsi que l'a annoncé la NASA dans un communiqué.

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Il y a quelques jours, les chenilles de Curiosity se sont mises à patiner alors qu'il entrait dans la Hidden Valley, la "vallée cachée", un territoire sableux de la taille d'un terrain de football. Le robot, dont l'adhérence sur le sable avait été testée avec succès dans les dunes de Californie, a dû faire marche arrière pendant plusieurs jours pour s'éloigner du danger.

"Il faut que nous comprenions mieux les interactions entre les roues et les ondulations du sable martien et la Hidden Valley n'est pas le meilleur endroit pour faire ce genre d'expérience", a expliqué Jim Erickson, du laboratoire de propulsion de l'agence spatiale américaine.

La NASA a également dû trouver un autre chemin vers l'un des principaux buts de la mission Curiosity, le mont Sharp, où les scientifiques pensent pouvoir étudier les changements climatiques subis par la Planète rouge. Le robot avait déjà parcouru 8 km, il ne lui en restait plus que trois pour atteindre le pied du mont.

Après être revenu sur ses traces la semaine dernière, le robot doit à présent se diriger vers le nord-est afin d'envoyer des images d'ensemble de la vallée de sable à la NASA, qui décidera de la direction à prendre. Curiosity devait normalement toucher au but à la fin de l'année, mais les scientifiques n'excluent pas de "différer certains prélèvements".

Les soucoupes et leurs occupants extraterrestres fêtent dimanche leur soixante-dixième anniversaire. Car si les phénomènes aériens étranges ont toujours existé, les ovnis naissent officiellement le 26 février 1942. Ce jour-là, en pleine seconde guerre mondiale, la défense américaine repère un vaisseau inconnu dans le ciel de Los Angeles. Les pilotes américains ouvrent le feu. L'armée pense à une attaque japonaise : Pearl Harbor a eu lieu moins de trois mois plus tôt.

Les militaires parlent le lendemain d'une simple "fausse alerte". Mais la révélation en 1974 du fait qu'un général a officiellement informé Franklin Roosevelt de la "non-identification" du vaisseau achève de convaincre les conspirationnistes.

SOIXANTE-DIX ANS PLUS TARD : LES OVNIS DEVENUS OBJETS D'ETUDE

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 La veille de l'anniversaire de cette "bataille de Los Angeles", Xavier Passot fête, lui, ses 58 ans. "J'étais sans doute prédestiné", sourit-il. Cet ingénieur est devenu en 2011 le responsable du très sérieux Geipan, le Groupe d'études et d'information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés. C'est une branche du Centre national d'études spatiales, "et donc le seul organisme au monde, civil et financé par l'Etat, d'étude sur les ovnis."

Au Geipan, pas de mythologie des petits hommes verts ou gris, mais une vérification rigoureuse, scientifique, des observations de particuliers. "J'ai toujours pensé que les ovnis devaient être analysés avec des méthodes scientifiques." Mais pour que Xavier Passot et son équipe enquêtent, il faut auparavant que le phénomène ait été signalé aux forces de l'ordre dans un procès-verbal. Un premier filtre qui permet d'éliminer les témoignages farfelus ou inventés.

LE "FACT-CHECKING" DES OVNIS

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